L’essor de l’intelligence artificielle (IA) pose de nombreuses questions quant à son impact sur la création artistique. En effet, des algorithmes comme ChatGpt, Aiva ou Dall-e, capables de créer de la musique, de la littérature ou encore de l’art, soulèvent des interrogations quant à la place de l’humain dans l’art et à l’obsolescence programmée de celui-ci. Selon la loi suisse sur les droits d’auteur, seules les œuvres créées par l’humain sont protégées, mais si l’IA est utilisée comme outil et que l’humain y apporte une contribution, il s’agit alors d’une œuvre créée par un humain. Rédiger un prompt pour l’IA peut donc être considéré comme de l’art. Les entreprises doivent désormais maîtriser l’IA et investir dans ce sens pour tirer parti de cette opportunité. En attendant de nouvelles régulations, les normes actuelles sont considérées comme suffisantes pour maîtriser les aspirations humaines des IA, bien que certaines normes puissent être inadaptées pour résoudre certains problèmes tels que la responsabilité des dommages corporels causés par des objets créés par des IA.
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